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⇒ Méthode comportementale et cognitive |
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Les méthodes cognitivo-comportementales
Les techniques comportementales et cognitives ne visent pas à modifier en profondeur l’ensemble d’une personnalité, à travers une cure longue et contraignante. Elles ont pour but de modifier, avec votre participation active, les comportements dont vous voudriez bien nous débarrasser mais qui se répètent malgré tout, échappant à votre volonté, ainsi qu’à toute démarche logique (rougissement en présence d’un interlocuteur, angoisse dans les endroits clos, tabagisme, boulimie, etc...
► La thérapie comportementale agit au moyen de mises en situation et d'expositions
graduées aux situations provoquant de l'anxiété. Le patient apprend en même
temps, à contrôler les manifestations physiologiques de la peur. Ceci se fera en
compagnie du spécialiste, le travail se poursuivant ensuite dans des exercices
quotidiens solitaires.
Les comportements ont été appris, de façon défectueuse, à partir d’une situation
donnée. Cette situation jouera ensuite un rôle de signal déclenchant, durant toute
la vie, si l’on ne fait rien. Le principe est que ce qui a été appris peut-être défait,
ce qui permettra de substituer un nouvel apprentissage, mieux adapté.
► On associe toujours à la thérapie comportementale, une action sur la cognition
c’est-à-dire sur les processus de pensée. Un comportement est toujours déterminé
par un schéma de pensée, toujours immuable. La thérapie cognitive agit sur
les pensées du patient présentant une distorsion cognitive.
Une angoisse excessive pourra être traitée par l'information et l'appréciation des
risques réels.
Ces deux approches appliquées conjointement dans un même projet thérapeutique, s'appliquent aux phobies, aux de troubles de l'humeur, aux états d'anxiété et aux troubles de la personnalité.
Le sujet prendra peu à peu conscience de ces dialogues intérieurs rigides qui précèdent le comportement contre lequel on veut lutter. Cela permet ensuite de les modifier.
La méthode
Les séances durent en principe 45 minutes et se répètent toutes les semaines pendant une dizaine de mois.
Le praticien propose des exercices pratiques de déconditionnement. Le patient doit affronter la situation qu’il craint, progressivement. Le spécialiste l’accompagne et lui sert de modèle en ce qui concerne le comportement qu’il faudrait avoir. Le processus d’imitation entre dès lors en scène.
On utilise aussi le jeu des rôles, et bien souvent, la relaxation musculaire.
Entre les entretiens, le sujet doit se livrer à des exercices à titre personnel, en se donnant des objectifs, en évaluant ses progrès.
La partie cognitive du traitement comporte une analyse des schémas de pensée responsables du comportement déviant. On propose des représentations mentales d’un autre modèle, mieux adapté. On fera anticiper la réaction négative au sujet en lui apprenant à dire stop dès qu’elle apparaît. On opposera le raisonnement logique à des processus irrationnels.
Les indications aux méthodes comportementales et cognitives sont principalement:
► Les troubles anxieux en général et leurs diverses manifestations psychiques ou
physiques.
► Les phobies simples, les phobies sociales : agoraphobie ou claustrophobie, les
attaques de panique, le trac, troubles obsessionnels compulsifs.
► Toutes les affections liées au stress, y compris les affections psychosomatiques.
► La boulimie, les troubles sexuels et les problèmes de couple et familiaux.
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Liens |
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Bibliographie |
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